La technique habituelle pour faire toute intervention chirurgicale est l’anesthésie. Cette dernière peut être générale, locale ou semi-générale. L’hypnosédation quant à elle est moins risquée pour le malade.
Qu’est-ce que l’hypnosédation en réalité
L’hypnosédation est une technique qui agit de la même façon que l’anesthésie à quelques différences près. C’est une combinaison d’hypnose et de calmant. En réalité, la technique consiste à hypnotiser le malade pour lui faire l’examen chirurgical. Au cours de l’examen, le malade est conscient, il voit tout, mais ne bouge pas. Toutes ces réactions sont dans son monde intérieur pour dire imaginaire.
Selon lui, il peut tout faire, mais en réalité, il est totalement mobile. Le médecin peut ainsi à son aise faire l’intervention de la partie touchée. Si au cours de l’opération l’on sent que l’anesthésie locale faite ne suffit pas pour que le malade supporte la douleur, on lui fait des injections. Ces antidouleurs l’aideront à se calmer en le soulageant pour que tout puisse bien se passer. A la fin de l’opération, le patient sera réveillé de son hypnose et le traitement continuera normalement.
Avantages de cette technique d’hypnosédation
L’une des raisons pour lesquelles cette méthode est appréciée c’est qu’elle ne donne pas les effets indésirables de l’anesthésie. Il n’y a presque aucune complication donc il n’y a aucun risque pour de réveil à la fin de l’opération. La récupération du patient est très facile et tous se passent comme s’il s’agit juste d’une simple intervention. Le patient devient maitre de sa vie à ce moment-là, il est à la fois patient et médecin.
Ce dernier est concentré sur l’hypnose et laisse le docteur faire son travail. Il récupère plus vite, souffre peu et les complications postopératoires sont presque inexistantes. Cette technique d’hypnosédation est très répandue en Europe et a déjà conquis le marché Suisse. Elle sera très bientôt dans les hôpitaux des autres pays et sera peut-être définitivement adoptée. Reste à savoir la nouvelle place qu’aura désormais l’anesthésie générale.